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  • Photo du rédacteurCamille Prost

Zoom sur la pratique des amateurs

Dernière mise à jour : 20 avr. 2020



Les pratiques musicales des adultes amateurs
Comment pratiquer un instrument en amateur ?

Acte 1 : Do, mi, sol, do

Zoom cette semaine sur l’épineuse question de la pratique des amateurs.

Nombreux sont ceux qui ont fait de la musique dans leur jeunesse : cours d’instrument, de solfège au conservatoire ou dans une petite école de musique, création d’un groupe de rock dans le garage d’un copain, duo entre copines, orchestre, fanfare… C’est un élément souvent constitutif de l’individu, surtout lorsque la découverte d’un répertoire, l’astreinte à une pratique régulière et l’apprentissage technique se font au moment où la personne se construit… Et puis, souvent, on « lâche », on se consacre à ses études, on met de côté cette partie de nous… Je ne compte plus le nombre de personnes qui m’ont raconté cette même histoire, avec ce goût amer et ce profond regret. Grosse déception !


Acte 2 : Le retour

Et puis, parmi eux, il y a ceux, dont je fais partie, qui ont un jour pris conscience que cette absence de pratique niait une partie de leur personnalité et qui ont, courageusement, tenté de s’y remettre. Et là c’est souvent, douloureux, très douloureux : plus de corne sur les doigts, moins de tonicité musculaire, plus de réflexes, ça sonne dur, ça joue faux… Il faut beaucoup de pugnacité pour réapprendre et il faut surtout jongler entre son envie de travailler régulièrement et la vie bien remplie, trop remplie, d’un adulte ayant une vie active, trop active.


Acte 3 : Que la force soit avec toi !

Malgré tout, il y a trois adultes au Conservatoire de Dijon dans les classes de violoncelle (c'est un bon début !) , il y a des quatuors amateurs de bon niveau partout en France, de nombreux orchestres, aussi. Malgré tout, mes amis prennent des cours particuliers et jouent dans des orchestres amateurs, ils posent des jours de congés et des RTT pour faire des stages, ils préparent des programmes adaptés dans les moments forts de leur existence (mariage, pacs, anniversaire…) C’est donc bien qu’une pratique amateur épanouissante est possible, c’est la première bonne nouvelle. Je crois qu’il faut accepter que cette pratique fluctue, dans la durée. Certaines périodes seront très musicales, d’autres moins. Certains moments seront davantage consacrés à la réception des œuvres musicales grâce à une pratique assidue de spectateurs, d’autres seront tournés vers la pratique : exercices quotidiens, gammes, arpèges, études… Chaque instrument impose d’ailleurs son propre rythme, ses propres règles.


Acte 4 : Les conseils du sage

La seconde bonne nouvelle de cet article, c’est que de nombreuses initiatives permettent de faciliter, de développer la pratique des amateurs, qu’ils soient débutants ou de très bon niveau. Voici donc mon top 5, florilège orienté vers les instruments à cordes, je m’en excuse auprès de mes amis joueurs de cuivres, bois et percussions et autres claviers :


- Trouver des partenaires de quatuor à cordes avec proquartet : https://www.proquartet.fr/fr/amateurs-presentation

- Faire des stages avec Accordissimo : https://www.accordissimo.com/

- Prendre le réflexe des tutos et autres plateformes en ligne

- Trouver toutes les œuvres que l’on cherche sur IMSLP : https://imslp.org/wiki/Main_Page

- Suivre ses interprètes préférés sur les réseaux sociaux qui sont généreux en conseils techniques !!


Vous avez imaginé un dispositif pour faciliter le quotidien des musiciens amateurs ? Vous connaissez un secret bien gardé ? Ecrivez-moi et partagez vos conseils.


Vous avez besoin de conseils stratégiques pour développer votre projet musical, rendez-vous sur le site de Calamus conseil.

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